Ch’ti Jug: les technologies Google

Ch’ti Jug: les technologies Google

Hello, Lundi j’ai été à la session du Ch’ti Jug sur les technologies Google qui s’est passé à l’ISEN et était sponsorisée par SII. C’était la première fois que j’assistais à un évènement organisé par le Ch’ti Jug et comme c’était intéressant, j’aimerais partager avec vous là dessus.

Ch’ti Jug? Kezako? Pour ceux qui ne savent pas, un JUG est un groupe dont le but est d’échanger sur les technologies Java. JUG = Java User Group. il existe de nombreux groupe disséminé partout dans le monde, ils sont reconnu par SUN mais totalement indépendant. Pour plus d’information aller voir la page suivante sur le site de SUN: http://java.sun.com/community/usergroups/ .Le Ch’ti JUG est un JUG Lillois créé il y a quelques mois qui propose des session gratuite ouverte à tous autour des technologies Java.

La session sur les technologies Google s’est donc déroulée dans un amphi de l’ISEN rénové dernièrement et il faut l’avouer très bien fait pour ce type d’évènement. Après les mots d’introduction des JUG leader et de SII, voici la présentation qui commence réellement. L’intervenant était Didier GIRARD du Groupe SFEIR, après une introduction assez rapide (voir parfois assez vulgarisé et imprécise) sur le Cloud Computing et REST (si vous voulez en savoir plus sur REST, vous pouvez lire mon article à ce sujet ici: REST – Architecture Orientée Ressource), il a exposé sa vision de la stratégie de Google. Cette partie étant clairement la moins intéressante et faisant un peu « campagne de pub » pour Google … ce qui est normal, SFEIR étant spécialisé dans les technos Google.

Enfin, voici la partie intéressante: la présentation des différentes technologies de Google, comprenant de nombreuses démos faites depuis l’IDE Eclipse:

  • AppEngine: un mode d’hébergement « dans le Cloud » de Google qui permet de déployer gratuitement (!!!) ou presque des applications Java. Le conteneur est basé sur Jetty, c’est donc un simple conteneur de Servlet. Le principe est que tout le monde peut déployer des applications sur AppEngine gratuitement tant que l’application ne dépasse pas les cotas de base, après cela il faut payer. Basiquement les cotas sont à 5 millions de page vue par jour (il y a aussi des cotas plus complexe sur la bande passante, la charge, …). Très pratique pour du développement ou de la mise en production de petite application « personnelle ».  L’offre est couplé à une base de données propriétaire Google BigTable qui a la spécificité de ne pas être relationnelle. Cette base de données fait partie de ce que l’on appel le mouvement NoSql.
  • GWT: je ne connais pas encore très bien GWT mais en gros c’est la solution RIA de Google, le concurrent de Flex ou JavaFX. C’est une solution open source sur laquelle est basée de nombreux site de Google donc Wave dont je parlerais d’ici quelques lignes. Le principe est que le développeur code en Java et qu’un compilateur va transformer le tout en JavaScript pour l’exécution. GWT comprend de nombreux composants graphique tout fait, un exécuteur de test avant la compilation qui permet de tester et déboguer l’application sans la compiler (une compilation en JavaScript peut être très longues). Une démo classique d’un HelloWorld nous as été faites, pour finir le speaker a lâcher un « et on peut facilement l’héberger sous GWT » ce à quoi l’assemblé a répondu « allez-y »! Le défi est lancé, après une petite hésitation il a tenté et … réussit: Bravo! Déploiement réalisé en un click (après la configuration du compte appEngine) sans redémarrage du serveur (encore heureux, il est chez Google …).
  • Android: encore une démo d’un HelloWorld réalisé avec un plugin Eclipse 🙂 Apparement aussi facile à développer qu’une application Java standard. Il faut juste utiliser l’API d’Android en plus de celle de Java. Le plugin Eclipse comprend un émulateur sur lequel on peut facilement tester son application. Après cela, le speaker a déployer en un click depuis. Eclipse l’application sur Android Market, s’y est connecté, à remplit deux-trois champs et … elle été disponible immédiatement pour les heureux possesseurs d’Android dans la salle. Impressionnant!
  • Wave: le petit dernier de chez Google: Wave. Au premier abord je n’ai pas trop vu l’intérêt de ce truc. Un collègue, et je l’en remercie, m’en a donné une invitation (il est en preview et donc uniquement accessible via invitation pour l’instant). Wave se veut une nouvelle manière de communiquer et de collaborer via l’utilisation de wave qui remplace en même temps: le mail, la messagerie instantané, google apps, igoogle, un forum, … Lorsque l’on créée une wave, on invite ses contacts à y participer ils peuvent alors voir en temps réel ce que l’on est en train de taper, y participer, coller des photos, des vidéos, ajouter des gadget (de type iGoogle). Les possibilité de collaboration sont impressionnante grâce à une synchronisation du texte lors de la frappe a la lettre prêt! Et l’algorithme de synchronisation (inspiré d’un algorithme développé par une des plus grande université mondiale …) ne se trompe paraît-il jamais et permet à deux personne de travailler en même temps sur le même texte! Les possibilité semble grande, on verra bien ce que ça donnera … Comme j’en ai un compte, je ne résiste pas, voici un petit screenshot 🙂
Google Wave
Google Wave

Pour terminer, nous avons eu droit à une petite présentation suivie d’une démo sur l’avenir de GWT: GWT2 et ses nouvelles fonctionnalités. Deux m’on marqué et sons à mon sens les plus intéressante de cette future version:

  • La possibilité de tester et déboguer l’application dans n’importe quel navigateur. GWT contient un mode de test « sans compilation », auparavant celui-ci été disponible que depuis un browser embarqué dans le plugin de l’IDE. Maintenant, il est accessible depuis n’importe quel browser via une URL.
  • La possibilité d’utiliser des templates HTML pour des composants GWT. Vous pouvez ainsi en partie maitriser l’HTML généré par GWT, et le travail avec les designer s’en trouve facilité. Hélas cette fonctionnalité n’a pas été poussé assez loin à mon avis, car elle est basé sur un mix d’XML et d’HTML qui templétise juste un composant GWT et pas l’intégralité de la fenêtre. J’aurais préféré de loin l’implémentation excellente des templates HTML de Wicket …

Globalement, bien que longue (plus de 2h30), la présentation été très intéressantes. Et elle s’est terminée par un buffet de grande qualité (avec plein de petits gâteau aux chocolat … un de mes points faible) et avec de la bonne bière Chti 🙂

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